
"Speak Easy" est le nom d'une vaste étude multidisciplinaire de J.Walter Thompson qui identifie notamment la manière dont les marques doivent s'adapter et évoluer face au développement d'un monde où "la voix connectée" est reine.
Le rapport révèle que les consommateurs développent une connexion émotionnelle plus forte avec les marques quand ils utilisent la reconnaissance vocale. L’étude, qui s’appuie entre autres sur une analyse en neuroscience réalisée par Neuro-Insight, a permis de révéler que l’activité émotionnelle est deux fois plus importante quand les consommateurs posent une question à une marque à voix haute plutôt qu’à l’écrit.
Autre enseignement : 88% des utilisateurs de smartphone ont eu recours à des assistants vocaux ou les utiliseront à l’avenir. L’une des raisons de cet engouement s’explique certainement par le fait que le cerveau humain est deux fois moins sollicité, comme le démontre l’étude.
Voici quatre tendances épinglée par l'enquête sur la manière dont les consommateurs réagissent face à la reconnaissance vocale :
La voix favorise l’interaction humaine : 43% des utilisateurs de smartphones pensent que la reconnaissance vocale permettra de nous libérer de la dépendance au mobile et d'interagir davantage avec le monde qui nous entoure. 53% sont d'accord sur le fait qu'il serait plus simple que la technologie puisse nous répondre directement.
La popularité grandissante de la reconnaissance vocale offre aux marques de nouvelles possibilités et de nouveaux moyens d'engager leurs consommateurs. Elles doivent cependant s’assurer que leurs contenus et services sont accessibles de manière simple et intuitive.
Les consommateurs veulent donner le contrôle à des "majordomes digitaux" : les assistants vocaux vont prendre de plus en plus de place dans le quotidien des consommateurs, et agir parfois de manière pro-active, prenant eux-mêmes des décisions, jusqu’à devenir de véritable. Presque un tiers des répondants se disent "excités" par un futur où les assistants vocaux pourront anticiper leurs besoins, agir par eux-mêmes ou faire des suggestions. 88% des utilisateurs d’assistants vocaux précisent que quand la technologie fonctionne, le résultat est véritablement spectaculaire.
Les marques doivent s’assurer qu’elle seront bien reconnues par les assistants vocaux. C’est là qu'intervient l’optimisation algorithmique. Comprendre le critère selon lequel les assistants vocaux feront des recommandations sera vital, notamment pour les contenus de marque.
Les consommateurs veulent établir une relation d’intimité avec les assistants vocaux : ils attendent qu'ils soient capables de mieux les comprendre. 36% de ceux qui les utilisent régulièrement aimeraient que leur assistant vocal soit réel et près d'un quart ont déjà fantasmé sexuellement sur lui/elle. En revanche, en matière de protection des données, la récupération de datas rend les utilisateurs plus méfiants. 44% des répondants se disent inquiets que des entreprises puissent écouter leur conversation avec leur assistant vocal.
La reconnaissance vocale est moins fatigante mentalement que le tactile ou le clavier : la première motivation à l’utilisation de la reconnaissance vocale est l’efficacité. Le cerveau est aussi deux fois moins sollicité par la voix. De plus, elle favorise un plus fort engagement émotionnel avec les marques : l’engagement émotionnel est deux fois plus fort quand on pose une question à une marque à l'oral. Le recours à la voix étant beaucoup moins fatigant, cet usage risque de devenir une alternative très séduisante pour tous les consommateurs qui se sentent submergés par la technologie.
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Voice technology Speak_Easy_Global_Edition .pdf
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