
L’ACC constate que la directive de l’UBA et de l’ACC pour une compétition saine dans le secteur de l’événementiel n’est pas suffisamment respectée. Il en résulte une pression inutile sur le talent créatif.
Nombre d’annonceurs trouvent l’agence de publicité de leurs rêves à l’issue d’un chemistry meeting ou d’un atelier interactif. D’autres organisent un pitch avec un nombre limité d’agences et versent une compensation aux agences perdantes pour leurs coûts externes. Dans l’un ou l’autre cas, l’annonceur engage alors généralement un « matchmaker », qui l’aide dans le processus de sélection. Et ce, toujours par respect pour le talent et la plus-value du secteur de la création. Dans le secteur événementiel, il semble toutefois que d’autres règles prévalent quand un client lance un pitch : ce dernier sollicite souvent jusqu’à dix agences pour des conseils ou un devis.
L’UBA et l’ACC (Association of Communication Companies) avaient cependant déjà publié des directives relatives à la sélection d’une agence événementielle en 2014.
En respectant les directives UBA/ACC, le donneur d’ordre respecte le talent créatif des agences événementielles. La pression et la contrainte budgétaire deviennent ainsi plus acceptables pour les agences, au profit de la qualité des propositions. Les deux parties ont donc tout à y gagner.
Quatre ans plus tard, les agences événementielles n’observent malheureusement que trop peu d’amélioration : les donneurs d’ordre continuent à lancer des pitches auprès d’un grand nombre d’agences. Les briefings se révèlent souvent médiocres et les bénéfices potentiels pour l’agence sélectionnée ne sont, dans de nombreux cas, pas proportionnels aux efforts demandés.
Le bât blesse d’ailleurs dans les deux camps. Emportées par l’enthousiasme de travailler pour un nouveau client, les agences événementielles oublient souvent de mentionner qu’un pitch s’accompagne de règles. Et lorsqu’elles constatent qu’on leur en demande vraiment beaucoup, elles n’osent plus le signaler de peur de réduire leurs chances de remporter un budget considérable.
Les donneurs d’ordre qui se soucient du secteur comprennent parfaitement ces directives et sont conscients que le coût de compétitions impliquant un trop grand nombre de participants est, en fin de compte, imputé à des clients fidèles qui développent une relation à long terme avec leur(s) agence(s).
Cette opinion est spécifique à l'auteur et ne représente pas nécessairement l'opinion de UBA.
News : UBA-ACC Event Client Briefing : Le guide pratique pour l'annonceur
Annexe : Recommandations de l’UBA et de l’ACC pour la sélection d’une agence événementielle
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