La WFA se penche sur les relations agences-annonceurs

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Alors que 75% des grands annonceurs internationaux seraient actuellement occupés à réévaluer leurs partenaires agences, une nouvelle étude de la WFA indique que les relations agences-annonceurs se déclinent toujours sur l'air de "Je t'aime moi non plus".

Selon cette étude intitulée "The Future of Agency Roster", ni les annonceurs ni les agences ne sont follement satisfaits de leur couple : la note moyenne que les annonceurs décernent à leurs agences est de 5,7/10, là où ces dernières accordent 5,2/10 à leurs clients. 
 
L'étude indique également que le modèle le plus courant en terme d'agency management est celui de plusieurs agences gérées individuellement par le marketing (81%), devant celui de l'agence lead intégrée (44%) et celui de l'agence sur-mesure composée de différents spécialistes issus d'un même holding (39%). 
 
Par ailleurs, même si l'écrasante majorité des annonceurs (82%) disent ne pas envisager un monde sans elles, 60% veulent réduire le nombre d'agences avec lesquelles ils travaillent. 
 
Dans le même temps, 50% disent vouloir augmenter le nombre de spécialistes à qui ils font appel. Les annonceurs mettent par ailleurs en avant l'incapacité des agences à délivrer des mesures de ROI cross-channels permettant de comprendre clairement le parcours "end-to-end" du consommateur.
 
Côté agences, les principaux freins à une collaboration efficace sont liés aux structures internes des annonceurs (51%), à la qualité médiocre des briefings (49%), à la lourdeur des processus de décision (40%) et au manque de compétence (40%). 52% des agences mettent également en avant l'absence d'une stratégie claire en matière de data.

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