Hausse des investissements dans le marketing d’influence

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Le marketing d’influence a la cote. Les marketeers intègrent de plus en plus ce canal dans leur plan de communication.

C’est pourquoi il est essentiel d’accorder ici aussi une attention particulière aux normes de qualité et à la transparence. La WFA a mené une enquête auprès de plusieurs entreprises multinationales afin de mieux comprendre la problématique. Les résultats reposent sur une étude menée au sein de 34 entreprises représentant 15 catégories et environ 59 milliards de dollars en dépenses médias et marketing à l’échelle mondiale.

Toutes les marques interrogées font confiance aux influenceurs pour promouvoir leurs produits en ligne : 54 % le font « occasionnellement » et 46 % « très souvent », tandis que 65 % des répondants entendent investir davantage en ce sens dans les 12 prochains mois. Le marketing d’influence vise essentiellement à booster la notoriété de la marque (86 %). Les influenceurs servent, qui plus est, à toucher de nouveaux groupes cibles (74 %) et à soutenir la marque. Les principales plateformes sont Instagram (100 %), Facebook (85 %) et YouTube (67 %).

Malgré leur volonté d’investir davantage, les marketeers ne le feront toutefois que si la transparence est suffisante. La crédibilité, la réputation et la qualité des abonnés figurent en tête de liste des critères de sélection au moment de choisir les partenaires. La qualité des abonnés, que 96 % des répondants qualifient d’« absolument essentielle » ou de « très importante », constitue le critère principal. La crédibilité et la réputation de l’influenceur sont également essentielles pour la grande majorité des sondés (93 %).

La plupart des marketeers demandent explicitement et contractuellement aux influenceurs de veiller à ce que la relation avec la marque soit claire pour le consommateur, notamment à l’aide d’une série de hashtags.

Le marketing d’influence est un canal important pour de nombreux marketeers, mais il ne portera ses fruits que si les consommateurs peuvent faire confiance aux influenceurs, si la relation entre la marque et l’influenceur est transparente et si les marketeers sont assurés de toucher de vraies personnes et non des robots.

L’UBA s’associe notamment au Conseil de la publicité pour élaborer un code d’autorégulation pour le marketing d’influence. Des concertations à ce sujet ont été engagées avec le gouvernement (cabinet Peeters, SPF Économie) et avec diverses organisations sectorielles (dont FeWeb et Influo).

Sur la base de cette enquête, l’UBA travaillera également avec la WFA et les associations sectorielles afin d’établir les lignes directrices des meilleures pratiques du marketing d’influence.

Vous pouvez consulter l’étude complète ici.

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