2018, ralentissement de la progression du time shift viewing

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Sans surprise, la proportion de vision différée a augmenté encore une fois en 2018.

Une systématique qui dure maintenant depuis dix ans. Mais le rythme de progression a nettement ralenti par rapport aux années précédentes (le TSV - time shift viewing - avait plus que doublé entre 2014 et 2017). Sur les 18-54 ans, ce sont 23% de l’audience de la télévision qui étaient différés en 2018 dans le Nord, pour 17% dans le Sud. Ceci avec toujours une préférence pour la vision différée le jour même (vosdal) chez les francophones, à l’inverse des téléspectateurs flamands. Chez les plus jeunes les chiffres sont évidemment plus élevés (respectivement 26% et 18% sur les 15-34 ans).

Si la vision différée fut à ses débuts un comportement minoritaire, elle touche maintenant une grande majorité des téléspectateurs. En 2018, sa pénétration journalière sur les 18-54 ans était de 44% dans le Nord et 37% dans le Sud. C’est donc presque un téléspectateur flamand sur deux qui l’utilise quotidiennement.

D’un point de vue temporel, on diffère plus la vision TV le lundi et moins le week-end, et les peaks mensuels se situent autour des mois d’avril et d’octobre. Au fil de la journée, on diffère deux fois plus en prime time qu’en day time. La courbe du TSV suit en fait celles de l’audience et de l’encombrement publicitaire. Même si l’on sait que sur cette problématique le Sud avait un retard technologique à rattraper, on constate cependant toujours actuellement un pourcentage de vision différée nettement supérieur dans le Nord. On observe aussi une propension à regarder la publicité en TSV nettement plus élevée dans le Sud que dans le Nord. Sachant que l’encombrement des chaînes commerciales est nettement plus élevé dans le Nord et les écrans plus longs, difficile de ne pas faire un lien.

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