
L’UBA représente activement ses membres et engage un débat ouvert avec les autorités. L’association attire leur attention sur plusieurs principes de base.
L'UBA agit, en ce sens, comme un porte-parole représentatif et le défenseur d’une communication durable et socialement responsable. Elle le fait tant pour les membres du secteur marchand que pour ceux du secteur non marchand. L’UBA publie des consignes concrètes telles que les chartes « La communication socialement responsable » et « Unstereotype Communication ». Le consommateur et le citoyen occupent une place centrale dans son approche. Au besoin, l’UBA prend position par le biais de « position papers » qui reflètent l’opinion de ses membres sur des thèmes « ad hoc ».
L’association attire l’attention des autorités politiques sur plusieurs principes de base :
1. Stimuler un écosystème médiatique étendu, sain et qualitatif
En Belgique, d’après une étude de Deloitte, 1 euro dépensé en publicité rapporte 5 euros à l'économie. Le secteur de la publicité représente également 87.000 emplois. Mais le monde belge des médias est clairement sous pression. Plus de 80% du marché de la publicité numérique est entre les mains de deux acteurs mondiaux. Et pour chaque euro investi en publicité numérique, 70 cents vont à des entreprises étrangères. Il est donc important que la politique belge des médias se concentre sur une offre large et diversifiée, une concurrence saine et la stimulation d’une innovation durable.
2. Développer une vision belge dans un contexte européen
En Belgique, la plupart des investissements publicitaires sont réalisés par des entreprises internationales. Mais ils sont souvent découragés par la complexité des réglementations, qui varient selon les régions. La base d'une politique publicitaire saine doit être fondée sur la législation européenne.
3. Soutenir l’autorégulation et la co-régulation
L'autorégulation est le moyen le plus efficace de promouvoir une communication socialement responsable. C'est le rôle du Jury d’Éthique publicitaire (JEP), l'organe de surveillance du secteur de la publicité. Le JEP veille au respect des codes généraux, sectoriels et intersectoriels. L'UBA travaille avec les autorités pour garantir un soutien maximal à cette autorégulation.
4. Maintenir une réglementation claire et cohérente
La réglementation peut intervenir si l'autorégulation ne suffit pas. Mais trop de réglementation entrave l'innovation. En d'autres termes, les règles doivent être claires, univoques et cohérentes.
5. Exiger la transparence de toutes les parties prenantes
Les autorités doivent encourager les acteurs du secteur des médias à publier leurs chiffres d'affaires et d’audiences sur base d'audits externes. Tant au niveau national qu'international (notamment Facebook et Google).
6. Impliquer les annonceurs dans le débat
Le secteur des médias est un écosystème complexe. Les autorités doivent assurer un bon équilibre entre les médias, les annonceurs et les utilisateurs, en impliquant tous ces groupes dans leurs politiques. L'UBA est la seule voix représentative des annonceurs. Elle constitue donc un interlocuteur incontournable pour les autorités.
Contactez: Chris Van Roey, chris@ubabelgium.be, 0495 557 150
Karim Debbah, karim@ubabelgium.be, 0496 204 351