
Les gens disent très souvent « oui ». Ce n’est pas facile de dire « non » : on veut être serviable et poli, éviter les conflits ou ne laisser filer aucune opportunité. Mais la vie est trop courte pour vouloir tout faire et réussir à contenter tout le monde.
Si vous voulez faire une différence dans le monde (gagner beaucoup d’argent, fonder un orphelinat en Afrique ou créer une magnifique œuvre d’art), vous n’avez pas le choix : vous devez devenir un chevalier du « non ».
Steve Jobs était passé maître en la matière. À son retour chez Apple, il a ramené le nombre de produits de 350 à 10 en un an. Selon lui, « Les gens pensent que se concentrer signifie dire “oui” aux choses importantes. Mais ce n’est pas sa signification profonde. Il s’agit de dire “non” à la centaine d’autres bonnes idées disponibles. »
Le refus peut être simple et direct : « Non, je ne peux ou je ne veux pas le faire. » Veillez néanmoins à rester clair et poli. Voici deux autres moyens d’éviter un refus grossier : « Je ne suis pas le mieux placé. Va plutôt voir X. » ou « Je vais y réfléchir, je te tiens au courant dans x (dans ce cas, communiquez votre décision franche et honnête à l’échéance annoncée). »
« Un “non” énoncé avec la plus profonde conviction est meilleur et plus grand qu’un “oui” énoncé pour plaire ou, ce qui est pire encore, pour éviter un problème. » [Mahatma Gandhi]
Cyriel Kortleven,
orateur international sur le thème « VeranderMindset » (la mentalité du changement) et auteur de plusieurs livres, dont Less is Beautiful.
Nous publions chaque semaine une courte méthodologie pour appliquer le principe du « less is more ». Voici le cinquième conseil de Cyriel Kortleven.