
Les restaurants ont bien compris le principe du « moins, c’est plus ». Les nouveaux établissements se contentent de plus en plus souvent d’un ou deux plats à la carte.
On connaît bien la formule « fish & chips », mais il existe d’autres associations assez originales. Prenez le « burger & homard », qui offre trois options : un hamburger saignant, un homard entier et un sandwich au homard. Bubbledogs sert une combinaison pour le moins étrange : des hot-dogs et du champagne. Les plats proposés sont au nombre de dix, ce qui reste raisonnable. Madd, un restaurant de Soho, ne prépare que des recettes à base de mangue. À Paris, le « steak-frites » est une institution depuis plus de 50 ans.
La société Datlinq s’est spécialisée dans les stratégies intelligentes d’approche du marché pour le secteur alimentaire. Avec des filiales dans 14 pays, elle tente d’améliorer la transparence du marché à l’aide d’indicateurs uniques : le trafic, la densité de population et la présence de votre groupe cible. Marco van den Ouden, directeur général, et Martijn de Bruin, Marketing Manager, confirment la tendance actuelle du « less is beautiful ».
Lorsqu’un restaurant propose moins de plats à la carte, il y a tout lieu de penser qu’il les maîtrise à la perfection. Et le choix limité nous simplifie la vie : nous nous décidons plus vite. Les restaurants y gagnent eux aussi, car ils produisent (beaucoup) moins de déchets.
Tweet : Avez-vous déjà envisagé de facturer plus pour des produits ou services assortis d’options moins nombreuses ?
Cyriel Kortleven,
orateur international surle thème « VeranderMindset » (la mentalité du changement) et auteur de plusieurs livres, dont Less is Beautiful.
Nous publions chaque semaine une courte méthodologie pour appliquer le principe du « less is more ». Voici le sixième conseil de Cyriel Kortleven.