
Un « cookie wall » refuse l’accès aux visiteurs du site web qui n’acceptent pas les cookies. Si l’utilisateur veut consulter le contenu du site, il doit d’abord accepter les cookies (et donc désactiver son éventuel bloqueur de publicité).
Ce n’est qu’après qu’il pourra consulter le contenu du site web. Le média en ligne a alors la possibilité de placer des annonces publicitaires.
Suite à l’introduction du RGPD, la légalité des « cookie walls » a, dans un premier temps, posé question. On considère aujourd’hui que ces murs de cookies ne sont plus permis. Ne pas laisser le choix aux visiteurs, c’est les obliger à céder leurs données personnelles sous la contrainte, une pratique illégale au sens du RGPD, car ce consentement doit être totalement libre. Les visiteurs doivent avoir la possibilité de refuser les cookies de suivi, tout en ayant le droit d’accéder au contenu du site.
La nouvelle réglementation ePrivacy devrait clarifier cette vision. Les éditeurs sont toutefois autorisés à placer un mur de paiement.