Le secteur alimentaire lance le Belgian Pledge 3.0

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L’obésité et le surpoids constituent des défis sociétaux complexes. Le secteur de l’alimentaire assume ses responsabilités, notamment en matière de publicité et de marketing. Les enfants de moins de 12 ans n’ont pas encore suffisamment d’esprit critique pour pouvoir appréhender la publicité et le marketing. L’UBA, Fevia et Comeos ont donc lancé le Belgian Pledge, en 2012. Les signataires s’engagent à limiter la publicité pour des produits qui ne répondent pas à des critères alimentaires spécifiques. Ils font également contrôler ces engagements par des partenaires externes.

Les engagements initiaux portaient sur la publicité à la télévision, dans les écoles et sur les sites web des entreprises. En sa qualité d’initiative d’autorégulation, le Belgian Pledge continue d’évoluer et répond (plus vite que ne peut le faire la législation) à l’évolution de l’utilisation des médias faite par les enfants. C’est ainsi qu’en 2017, l’initiative s’étend à 9 canaux supplémentaires, dont les profils d’entreprises sur les réseaux sociaux comme Facebook et YouTube, les jeux interactifs et le marketing mobile, et par SMS.

Et cette autorégulation fonctionne. Le rapport du monitoring télévisé de 2018 et le monitoring en ligne de 2019 se trouvent sur le site web du Belgian Pledge. Le rapport, auquel ont participé des experts indépendants, apporte la preuve que les membres du Belgian Pledge respectent très bien leurs engagements. Avec le Belgian Pledge 3.0, le secteur va encore plus loin en introduisant des critères alimentaires plus stricts, un test pour un nouveau système de traitement des plaintes et l’extension aux influenceurs.

Des critères alimentaires plus stricts

Le Belgian Pledge n’autorise le marketing et la publicité (pour un public d’enfants de moins de 12 ans) que pour des produits qui répondent à des critères alimentaires spécifiques. En permettant aux entreprises de faire de la publicité et du marketing pour ces produits, le Belgian Pledge les motive à investir dans l’innovation et, ce faisant, à aider les enfants et les parents à faire des choix qui s’inscrivent dans un mode de vie sain et équilibré. Ces critères plus stricts pour les céréales petit déjeuner, le fromage, les sauces, la soupe, le yaourt, les chips, les pâtes, les noix et les repas pour enfants placent encore la barre plus haut. Vous trouverez ces nouveaux critères ici [lien vers https://eu-pledge.eu/wp-content/uploads/EU_Pledge_Nutrition_White_Paper.pdf]

Un nouveau système de traitement des plaintes

Une nouvelle procédure de traitement des plaintes, conforme à l’« Accountability Mechanism » du Pledge européen, sera testée tout au long de la durée de la convention. Elle viendra compléter le monitoring annuel. Un organe indépendant interviendra pour l’évaluation des plaintes et des décisions. À l’issue de la phase de test, une décision sera prise, après évaluation et avec la participation des membres du Belgian Pledge, afin de conserver ou non définitivement cette procédure de traitement des plaintes.

Extension aux influenceurs

Outre les sites d’entreprises et leurs profils sur les réseaux sociaux, le Belgian Pledge englobe désormais aussi les influenceurs. L’initiative entend ici répondre à l’évolution de l’utilisation des réseaux sociaux faite par les enfants. Elle pose deux conditions : premièrement, l’influenceur doit percevoir une rétribution de la part de l’entreprise, et deuxièmement, l’entreprise doit exercer un contrôle sur la communication.

Si vous souhaitez adhérer au Belgian Pledge, adressez-vous à l’UBA, à Fevia ou à Comeos.
Vous pouvez télécharger la convention ici.

Annexe : Convention Participation Belgian Pledge 3.0

 

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