
Au fur et à mesure que le monde se libère du confinement, nous découvrons lentement la « nouvelle normalité ». Une nouvelle étude mondiale menée par Kantar auprès de 45 000 consommateurs sur 50 marchés révèle trois changements importants dans leur comportement : un envol de la consommation locale, l’essor du commerce électronique et une attention accrue pour le rapport qualité/prix.
La crise du coronavirus a suscité une vague de « localisme » dans le monde entier, à tel point que deux tiers (65 %) des consommateurs préfèrent désormais acheter des biens et des services issus de leur propre pays. 42 % affirment aussi faire plus attention à l’origine des produits. Ce sentiment est, dans une certaine mesure, alimenté par les inquiétudes qui planent sur la sécurité des biens importés et Kantar a constaté que les consommateurs du monde entier se disent « un peu moins » ou « beaucoup moins » favorables à l’achat de biens en provenance de Chine (60 %) et des États-Unis (47 %) en particulier.
Le commerce électronique connaît également une croissance rapide. Environ un tiers des ménages (32 %) ont augmenté leurs dépenses numériques pendant la crise actuelle, tandis qu’un pourcentage similaire (33 %) s’attend à acheter davantage en ligne une fois la pandémie passée. 38 % des consommateurs déclarent qu’ils continueront à acheter dans les boutiques en ligne qu’ils ont visitées pour la première fois pendant la crise, tandis que 31 % d’entre eux continueront à acheter les nouveaux produits et services qu’ils ont commencé à acheter pendant la crise.
Kantar prédit enfin que le rapport qualité/prix se profilera comme une troisième grande tendance mondiale. Le pourcentage de consommateurs qui disent « faire plus attention aux prix » est, en effet, passé de 59 % à la fin du mois de mars à 68 % à la fin du mois d’avril. 45 % des sondés estiment, en outre, que les marques devraient en faire plus pour aider les consommateurs en leur proposant des rabais et des promotions.