Corporate wellbeing : 9 suggestions pour les responsables

Corporate wellbeing_iStock-1273869732.jpg

Le livre « Collega in hoofd en hart » montre comment un dirigeant peut prendre ses responsabilités et contribuer à un environnement chaleureux et dynamique, où les collaborateurs sont véritablement impliqués, avec de meilleurs résultats pour conséquence directe.

Les auteurs Geert Serneels et Marc Vande Gucht ont pu observer un large éventail de meilleures pratiques, dont ils dégagent 9 suggestions pour les responsables:

1. Désignez un People Manager au sein de votre entreprise
La gestion du personnel est un travail en soi et constitue l’activité principale d’un responsable. Diriger, coacher, offrir des possibilités d’évolution… Ces tâches ne relèvent pas d’un rôle secondaire. Il s’agit d’une fonction à part entière, à scinder de l’opérationnel.

2. Mettez en place un coaching situationnel
En sa qualité de coach, le manager doit être capable d’assurer constamment une « approche sur mesure », adaptée aux différentes attitudes observées sur le lieu de travail. Les exigences de base sont donc les suivantes : savez-vous réellement ce qui passionne le collaborateur et dans quelle mesure il est impliqué ? Et connaissez-vous aussi, en tant que mentor, les compétences de votre équipe ? Le coaching doit être adapté au degré d’implication, mais aussi aux compétences. En tenant compte des 4 principaux types de collaborateurs : débutants, ambassadeurs, experts et gestionnaires du risque/sauveteurs.

3. Distinguez-vous par votre mentalité et votre attitude
En votre qualité de coach, appliquez le principe FRISS. Faits : ceux-ci sont-ils clairement exposés ? Réaction : comment réagissez-vous, en tant que coach, à des comportements variables ? Impact : indiquez-vous d’emblée l’impact d’un comportement donné sur l’équipe, le client, l’environnement… ? Sentiment : faites preuve d’authenticité. Si un sujet est difficile à aborder, il n’y a rien de mal à le dire. Dites surtout ce que vous pensez ! Solution : en tant que responsable, n’acceptez pas les problèmes, mais encouragez l’apport de solutions.

4. Instaurez une culture de la valorisation
Permettre aux collaborateurs de donner leur avis et de proposer des solutions accroît leur autonomie, leur implication et leur niveau de compétence. Concertations rapides et fréquentes, feed-back continu, élaboration de solutions en collaboration avec les membres de l’équipe… Autant de techniques qui font des merveilles !

5. Pensez à l’humain derrière votre collaborateur (H2H)
Un responsable se doit de faire preuve d’empathie. Il doit avoir conscience de sa propre approche et être en mesure de la transposer et de l’adapter en permanence au mode de pensée des collaborateurs. Est-il nécessaire de répéter que le coaching est une activité à temps plein ?

6. « Work smarter, not harder »
Apprenez-vous toujours aux collaborateurs à séparer les priorités et les tâches secondaires ? Chaque chose en son temps. Il s’agit d’apprendre à distinguer l’essentiel de l’accessoire, l’urgent de l’anecdotique. Et d’associer cette compétence à une bonne gestion du temps.

7. Améliorez votre communication interne
Tout manager doit être un champion de la communication claire et rapide. Prenez toujours le réflexe de vous demander « Pourquoi ? » : prenez la mission pour point de départ. N’imposez pas une marche à suivre aux collaborateurs ; concentrez-vous sur la cause et laissez jaillir les solutions. Ce processus de communication est sans fin. Laissez donc les collaborateurs déterminer eux-mêmes leur approche et leur interprétation d’une mission. À la clé ? Une dynamique et un épanouissement sans précédent !

8. Prenez les commandes en période de crise
La véritable personnalité d’un individu se révèle surtout en temps de crise. Cela vaut à la fois pour le responsable et pour le manager. Le coach se doit de maintenir tous ses sens en éveil, même si de nombreuses variables compliquent grandement la tâche des collaborateurs. Le rôle de caisse de résonance, de phare dans la tempête et même de rocher dans le ressac… incombe au responsable. Dans des circonstances difficiles, les trois rôles du responsable entrent en jeu : celui de leader, celui de manager et celui de coach.

9. Engagez un coach en entreprise
L’avantage d’un regard extérieur ? Les prérequis et autres sujets sacrés sont inexistants. Un apport extérieur permet de faire subitement la lumière sur des choses qu’on ne voit plus en raison d’habitudes enracinées depuis des années. Cela peut donner l’impulsion d’une nouvelle dynamique.

Article_Collega_cover boek.jpeg

Le livre illustre également la manière dont un travailleur peut agir de manière proactive au lieu de rester passivement sur la touche.

Employer branding