
Marc Fauconnier, président de l'ACC, explique comment une entreprise peut tirer parti d'une situation de crise. Il y a consacré un livret qui forme un outil pour les marques et les agences.
2022, une année d'inflation, de guerre, de hausse des prix de l'énergie et de confiance des consommateurs au niveau le plus bas en fin d'année. Selon les analystes, l'année 2023 sera extrêmement difficile sur le plan économique. Pas exactement ce que nous avions espéré pour ce début d'année.
L'inflation menace le pouvoir d'achat des consommateurs et ce sont les marques qui en feront les frais. Les événements de l'année écoulée ont donc incité Marc Fauconnier à prendre sa plume.
Quelques extraits de "Hourra, c'est la crise" :
- 9 % des entreprises sortent d'une récession en meilleure forme qu'elles n'y sont entrées.
- Les marques qui réduisent leurs dépenses voient souvent leur part de marché diminuer (de manière significative). En revanche, les entreprises qui continuent à investir, voire qui augmentent leurs investissements, accroissent leur part de marché et maintiennent leurs revenus.
- Les investissements dans les communications sont souvent les premiers touchés lorsque la croissance ralentit. Or le passé nous montre que l'innovation anticyclique peut s'avérer payante.
Il suffit de penser à Apple lançant l'iPod au lendemain du 11 septembre ou à Nike lançant la campagne "Just Do It" pendant la récession du début des années 90. - L'importance d'une marque forte se révèle d'autant plus cruciale en période de récession.
Mark Ritson le décrit comme suit : "La popularité des marques propres des supermarchés ne fera qu'augmenter à mesure que l'argent se fera rare. La chose la plus efficace que tout spécialiste du marketing puisse faire pour protéger sa marque est donc de la construire."
Les marques au positionnement fort résistent mieux en période de récession. En outre, les consommateurs sont prêts à payer jusqu'à 70 % de plus pour les marques qui sont capables de justifier leur prix. - Un bon équilibre entre le retour sur investissement à court et à long terme consiste en un ratio de 60 % d'investissements dans l'entonnoir supérieur (axés sur la sensibilisation et la préférence pour la marque) et de 40 % d'investissements dans l'entonnoir inférieur (axés sur le déclenchement des ventes).
Au cours des 20 dernières années, la part de l'activation des ventes a augmenté au détriment de la construction de la marque, avec plusieurs causes identifiables. En outre, on observe également un changement notable dans le type de médias utilisés. - L'humour dans les moments difficiles fonctionne. C'est un outil puissant pour entrer en contact avec le public. L'humour a été utilisé dans plus de la moitié des campagnes dont l'efficacité a été prouvée.
Vous êtes curieux de savoir ce que "Hourra, c'est la crise" peut encore vous apprendre, à vous et à votre entreprise ? Téléchargez le livret via le lien ci-dessous.