
L’ad fraude digitale désigne les impressions, les clics et les conversions de données faisant l’objet d’un reporting fallacieux, dans le but de générer des revenus frauduleux.
Il peut s’agir, d’une part, d’un reporting inexact des chiffres. L’annonceur peut, d’autre part, se voir promettre de « vrais » visiteurs issus du groupe cible, alors que les clics sont, dans les faits, générés par des visiteurs fictifs, sous la forme de logiciels appelés « bots » ou de fermes à clics (où des tâches frauduleuses complexes sont effectuées par des travailleurs dans les pays à bas revenus). L’ampleur du phénomène de l’ad fraud est difficile à évaluer. On note, d’une campagne à l’autre et d’un pays à l’autre, une grande disparité dans les chiffres publiés. Ce type de fraude serait relativement limité dans les médias belges. Selon une étude de l’UBA (hors Facebook et Google), 2 % des investissements dans les médias numériques belges se sont soldés par du trafic invalide sophistiqué. Il est crucial que toutes les parties prenantes de l’écosystème prennent conscience du problème et que les mesures nécessaires soient adoptées pour enrayer durablement l’ad fraud.