
Le casse-tête de beaucoup d’entreprises aujourd’hui est d’arriver à attirer et surtout à garder ses collaborateurs. C’est encore plus vrai pour les talents issus de la génération Y, Z, W…
Ceux-ci sont en quête de sens, ils ont envie de pouvoir donner leur avis, de s’investir dans l’entreprise, et de pouvoir prendre des initiatives pour faire progresser l’environnement dans lequel elle évolue. Ils veulent pouvoir prendre leurs responsabilités, et interagir avec l’écosystème dans lequel ils travaillent.
Le management participatif, sous la forme d’intelligence collective peut apporter des réponses à leurs besoins. Voici quelques éléments clés :
Créer un sentiment d’appartenance
Travailler dans une société qui met l’humain au centre et qui ose remettre en cause ses processus internes au profit du collectif crée un sentiment d’appartenance. Celui-ci est renforcé par tout ce qui a été mis en place pour que chacun se sente respecté dans l’entreprise, pour que chacun connaisse les forces et les faiblesses de celle-ci et œuvre de lui-même pour la faire grandir.
Permettre à chacun d’oser dire ce qu’il pense
Tout peut être dit, pour autant que ce soit dans le respect de l’autre. Chaque collaborateur a le droit de n’être pas d’accord avec son manager et de proposer des alternatives. Par ailleurs, donner à quelqu’un la permission de s’exprimer renforce encore son sentiment d’autonomie et lui laisse la possibilité de faire des propositions constructives pour faire évoluer la structure.
Chacun prend ses responsabilités dans l’entreprise
L’entreprise est comme un grand vaisseau. Chacun y a sa place. S’il y a un trou dans la coque, ce sont les collaborateurs, experts dans leur métier, qui peuvent le détecter et, surtout, le réparer. Le mode collaboratif signifie qu’on ne laisse pas son cerveau au vestiaire en passant la porte le matin. Chacun sent qu’il fait partie d’une équipe et est fier de l’être.
L’erreur est humaine ; l’important, c’est de comprendre comment elle se produit
Pour construire la confiance, il faut faire confiance à l’autre et accepter que des erreurs se produisent.
Il faut partir du postulat que personne ne passe les portes d’une société pour la détruire. Personne ne se lève le matin en se disant qu’il va commettre un acte malveillant pour mettre l’entreprise à mal. Nous travaillons entre adultes responsables. Lorsqu’il y a une erreur, chercher et fustiger le coupable peut prendre du temps et est contre-productif. Par contre, prendre le temps de comprendre, laisser les gens s’exprimer et prendre leurs responsabilités peut être bénéfique pour tous.
Ces principes de base, appliqués au quotidien, permettent aux jeunes générations de trouver du sens dans l’entreprise, de s’y épanouir et d’y grandir.
Anne-Catherine Trinon,
CEO de Altavia-ACT* et auteure de « Avant, j’étais un patron de m*rde »