Recherche d'emploi et com':les particularités du marché belge

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Selon une étude internationale sur la recherche et l’obtention d’emploi menée par Randstad dans 32 pays auprès de 41.000 travailleurs, la Belgique se distingue du reste du monde de par les canaux les plus efficaces aux yeux de ces derniers.

Ainsi, les services publics d’aide à l’emploi (VDAB, Actiris et Forem), les agences d’intérim et les contacts/références personnels sont les trois moyens via lesquels les demandeurs d’emploi belges trouvent le plus souvent du travail - 28% pour le premier (vs. pour le reste du monde) et 26% pour les deux suivants (vs. respectivement 17% et 31%). 

Les sites spécialisés, dominateurs dans les autres marchés (38%), n’obtiennent que 15% chez nous. Derrière Google (17%) qui devance les réseaux sociaux Facebook (13%), Linkedin (9%) et Twitter (7%), chez nous comme ailleurs. Les sites d’entreprise pointant à 12%.

En moyenne, les Belges utilisent quatre canaux pour chercher un emploi et en obtiennent un via deux canaux.

L’étude indique aussi que ce sont les annonces papier qui ont cédé le plus de terrain : elles traînent en queue de classement, affichant à peine 6%, un score qui reste néanmoins meilleur qu’à l’étranger. 
 
« Les sites d’offres d’emploi et les réseaux sociaux sont clairement entrés dans la danse. Les canaux numériques jouent un rôle plus important que jamais dans l’adéquation entre l’offre et la demande sur le marché du travail. En Belgique plus qu’ailleurs, cette percée ne s’est pas faite au détriment des intermédiaires classiques, comme les services pour l’emploi et les agences d’intérim. Cela s’explique notamment par le fait que les acteurs belges n’ont pas tardé à embarquer dans le train numérique. En ce sens, nous pouvons dire que le numérique est la nouvelle norme sur le marché du travail, y compris pour les acteurs traditionnels », commente Jan Denys, expert chez Randstad.

étude internationale

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