
Nous nous employons trop souvent à éviter les échecs et les erreurs. Nous devons pouvoir abandonner cette approche et apprendre de nos erreurs.
Innover, c’est apprendre à abandonner. Il vaut parfois mieux se rendre compte qu’on n’est pas sur la bonne voie (vous savez désormais que ce n’était pas la bonne piste) que de ne rien faire du tout (dans ce cas, vous n’apprenez rien). Les mots « échec » et « erreur » revêtent néanmoins une connotation négative.
Il serait dès lors plus judicieux de parler de quasi-succès. Un quasi-succès, terme plus positif, qualifierait quelque chose de nouveau que vous avez entrepris avec les meilleures intentions du monde, mais qui n’a pas (encore) fourni le résultat escompté, et ce pour différentes raisons : un changement de circonstances, la présence d’une meilleure option, le destin qui en décide autrement, l’apparition soudaine de nouvelles priorités, etc. Pour reconnaître un quasi-succès, il faut regarder en arrière.
Et là, vous pouvez être fier, car :
- vous avez pris l’initiative ;
- vous avez fait bouger les autres ;
- vous avez peut-être abouti à un autre succès ;
- il faut beaucoup de quasi-succès pour arriver à un succès ;
- vous en avez tiré des enseignements.
Le quasi-succès nous apprend que les initiatives sont presque toujours utiles, même si elles ne donnent pas directement un résultat. Quelque chose s’est peut-être mal passé ou des éléments imprévus se sont présentés. Quoi qu’il en soit, vous en tirerez toujours des leçons.
Cyriel Kortleven,
orateur international sur le thème « VeranderMindset » (la mentalité du changement) et auteur de plusieurs livres, dont Less is Beautiful.
Nous publions chaque semaine une courte méthodologie pour appliquer le principe du « less is more ». Voici le huitième conseil de Cyriel Kortleven.