
La nouvelle édition du Digital News Report de Reuters Institute et de l’Université d’Oxford vient de sortir (233 cadres du secteur de la presse interrogés en ligne dans 32 pays, entre novembre et décembre 2019). 73% des sondés se disent confiants voire très confiants pour l’année 2020. Plus fondamentalement, les éditeurs sont de plus en plus convaincus que leur avenir s’inscrit dans l’évolution du marché lecteurs : un répondant sur deux estime qu’il s’agira à terme de leur principale source de revenu contre 35% qui continuent de valoriser le mix classique pub-lectorat et 14% la pub seulement .
Au-delà, parmi les nouvelles sources de revenu potentielles, 53% des éditeurs interrogés citent le podcasting et plus largement, les formats audio.
La personnalisation des contenus est également perçue comme une priorité ; la moitié des répondants évoque l’importance de l’intelligence artificielle en la matière mais les éditeurs plus petits craignent de ne pas pouvoir suivre la course aux recommandations automatisées.
Le rapport cite encore l’importance croissante des first-party data et aussi la difficulté d’attirer et de retenir les talents spécialisés dans la tech.
25% des éditeurs estiment que la régulation des plateformes risquent de nuire au journalisme contre 18% qui disent l’inverse et une majorité (56%) qui estime que ce phénomène n’aura pas d’influence à ce niveau.
Pour eux, les plateformes qui font le plus d’effort pour lutter contre la désinformation, même s’ils estiment ces efforts insuffisants sont Twitter (41%) et Google Search (34%), loin devant YouTube (18%) et Facebook (17%). De même, celles qui soutiennent le plus le travail journalistique : Google (60%), Twitter (33%), Apple (26%), Facebook (25%), Snapchat (12%) et Amazon (7%).
Plus de détail ici.