Bienvenue à l’ère de la vie privée

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Le big data est le moteur des technologies intelligentes. Le principal objectif consiste à toucher les consommateurs de manière plus personnelle et pertinente. Mais ce même « big data » s’accompagne également d’une foule de menaces pour la cybersécurité, de scandales liés à la vie privée et de pratiques controversées de la part des géants de la Silicon Valley. 

À la base d’un nouveau paradoxe éthique, il est un véritable cauchemar pour les consommateurs, les législateurs et les marques. Il a de lourdes conséquences à tous les niveaux : de la culture populaire à la santé publique, en passant par la politique et la lutte contre les changements climatiques. C’est en tout cas la conclusion des 71 pages de l’étude « The Privacy Era » de Wunderman Thompson Intelligence.

Bienvenue à l’ère de la vie privée ! Une ère où il est urgent de se pencher sur la gestion des conséquences de la diffusion libre des informations. Le rapport cite plusieurs exemples :

  • le combat politique que la Chine et les États-Unis mènent dans le domaine des applications et des informations ;
  • les discussions relatives à la vie privée qu’ont fait naître les apps conçues pour lutter contre la propagation du Covid-19 ;
  • le débat qu’a occasionné la technologie de reconnaissance faciale quant aux idées préconçues des algorithmes.

Les consommateurs apprécient de moins en moins la situation, eux aussi : 71 % d’entre eux pensent actuellement qu’ils devraient avoir davantage de contrôle sur la sécurité et la confidentialité de leurs données à caractère personnel. Et 55 % des consommateurs se sentent vraiment mal quand ils ont vent d’un problème lié à la sécurité de leurs données.

Le stockage de toutes ces données pose également des problèmes écologiques. Quand l’entreprise Huawei s’est penchée la première fois sur la question en 2015, elle avait prédit que le stockage des données représenterait environ 8 % de la consommation mondiale d’électricité à l’horizon 2030. Deux ans plus tard, ces chiffres étaient revus à la hausse, pour passer à 20 % à l’horizon 2025.

Conclusion du rapport : la réglementation actuelle en matière de données n’est peut-être pas suffisante et les marques doivent jouer un rôle complémentaire vis-à-vis des consommateurs. Premièrement, les gens doivent être en mesure de mieux contrôler leurs données personnelles. Deuxièmement, il serait bon d’envisager la piste d’un échange de valeur transparent, qui récompense les consommateurs d’une manière ou d’une autre pour leurs données.

Le rapport intégral est vendu par Wunderman Thompson Intelligence au prix de 1 000 USD. Vous pouvez bien entendu vous instruire davantage à ce sujet lors de l'UBA Trends Day 2020 durant lequel la thématique de la publicité personnalisée sera abordé dans le programme du jour