
Nous savons depuis longtemps que le paiement électronique est plus hygiénique que le paiement en argent liquide. Aujourd’hui, avec la crise de la COVID-19, le secteur de la distribution, particulièrement affecté, ainsi que les consommateurs en sont eux aussi de plus en plus convaincus.
Sur la période allant de la mi-mars au mois d’avril, le nombre de paiements électroniques a connu une baisse spectaculaire de 30 % due à la fermeture de tous les commerces non essentiels. Parallèlement à cela, le nombre de paiements en ligne a, quant à lui, connu le mouvement inverse, avec une hausse de 30 %. Et même après la réouverture des magasins, les consommateurs belges ont continué à passer leurs commandes en ligne : les paiements de ce type ont même bondi de 15 % par rapport à l’année dernière.
Durant le confinement, la moitié des terminaux de paiement n’étaient plus en service. Dès lors, nous avons pu suivre le redémarrage de l’activité par secteur en observant le nombre de réactivation des terminaux. Et, depuis le mois de juin, le nombre de paiements électroniques a retrouvé le même niveau qu’avant la crise de la COVID-19.
Une chose est sûre : le nombre de transactions électroniques ainsi que la valeur par transaction sont à la hausse. Donc, non seulement le Belge utilise plus souvent le paiement électronique, mais il/elle dépense également plus par transaction. Le jour de la Fête des Pères, le paiement électronique a été utilisé 9,5 millions de fois, ce qui constitue jusqu’à présent le plus grand pic de transactions sur l’année 2020. En offrant le paiement électronique à leurs clients, les commerçants peuvent à leur tour stimuler cette croissance.
Ce qui nous amène tout naturellement à la tendance la plus notable : le paiement sans contact n’est pas près de disparaître. Alors que seul 1 paiement sur 10 s’effectuait sans contact en début de l’année 2020, la clientèle opte à présent de plus en plus pour ce moyen de paiement rapide et hygiénique. Après la modification de la limite des paiements sans code PIN de 25 € à 50 €, le paiement sans contact a fortement augmenté et atteignait, alors, 25% du nombre total des transactions. Et ce pourcentage n’a cessé de progresser puisque fin juillet, 1 paiement sur 3 était sans contact, soit plus du double d’avant le début du confinement.
La tendance est claire : le paiement électronique, et plus précisément le paiement sans contact, sont appelés à rester. Cette méthode de paiement connaît de plus en plus de succès auprès des clients. Car, en plus de la solution la plus hygiénique, elle offre également aux clients un confort d’utilisation optimal en proposant plusieurs options de paiement. Le paiement sans contact est facile et rapide : le (la) client(e) doit simplement appliquer sa carte, son smartphone ou smartdevice sur le terminal. Avec pour résultat une réduction des files d’attente et des clients satisfaits.
Il n’est donc pas étonnant de voir 20 % des clients de moins de 35 ans sortir des boutiques s’ils ne peuvent pas y payer de façon électronique. Votre produit ou votre service aura beau être le meilleur du marché, c’est la méthode de paiement qui vous donnera une longueur d’avance.
Eric Spapens est Directeur des partenariats stratégiques et affaires publiques chez Worldline.