
Les influenceurs prennent de plus en plus d’importance dans la promotion des marques. C’est pourquoi, le Centre de la Communication, en collaboration avec d'autres organisations du secteur dont l'UBA, a rédigé de nouvelles recommandations pour aider à mieux identifier les communications commerciales.
Le Centre de la Communication avait déjà élaboré des recommandations en matière d’influenceurs, en 2018. Ce nouveau document offre plus de clarté et a comme objectif d’aider les influenceurs, les annonceurs, les agences et les médias à protéger le consommateur et à offrir une sécurité juridique vis-à-vis des communications commerciales.
"En participant à l'élaboration de ces nouvelles recommendations pour les influenceurs, l'UBA continue d'œuvrer pour un écosystème médiatique sain où tous les messages publicitaires peuvent être identifiés de manière transparente et précise par les consommateurs. À l'heure où les réseaux sociaux sont souvent critiqués pour leur manque de transparence et les messages qu'ils permettent de véhiculer, ces nouvelles règles régissant les messages postés par les influenceurs vont dans le sens d'une plus grande confiance entre annonceurs, médias et consommateurs", Luc Suykens, CEO de l'UBA
Ces nouvelles recommandations permettront au Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de mieux contrôler l’identification de la relation commerciale entre un annonceur et un influenceur, c’est-à-dire lorsqu’il existe une contrepartie ou l’opportunité de recevoir une contrepartie pour l’influenceur, en échange de sa communication. Par ailleurs, les mentions recommandées pour identifier la relation commerciale sont à présent plus limitées et mieux ciblées.
Compte tenu de la mutation constante du secteur de la communication, de l’importance prise par les influenceurs dans la promotion des marques, produits et services et de l’expérience acquise par le JEP, il a semblé nécessaire au Centre de la Communication de faire évoluer les règles applicables en la matière.
« Je me réjouis de cette évolution des règles en matière d’influenceurs qui ont été élaborées en concertation avec les différentes parties concernées. Ces nouvelles recommandations offrent une protection accrue du consommateur qui a le droit de savoir toujours clairement si un post sur les réseaux sociaux doit être qualifié d’opinion ou d’expérience, ou s’il s’agit d’une communication commerciale. Ces règles confèrent également une sécurité juridique au secteur qui doit veiller à ce que le consommateur soit protégé correctement », précise Sandrine Sepul, Directrice du Centre de la Communication.