Comment choisir la meilleure méthodologie de recherche et de collecte de données ?

Pour vous guider, Carine Vaeremans de chez Profacts. Cette vidéo fait partie de la formation vidéo UBA Traning 24/7 "Quelle est la place de la recherche dans la réalisation de votre stratégie ?"

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Résumé de la vidéo : 

Une question importante à laquelle il convient de répondre lorsque l’on décide de réaliser une étude est la suivante : ai-je besoin d’une étude quantitative, d’une étude qualitative ou d’un mélange des deux, en fonction de la nature de la question de recherche ?

La recherche quantitative porte sur des chiffres ; une confirmation quantitative. Ce type d’étude concerne de plus grands ensembles de consommateurs (>100) et une analyse statistique permet d’en tirer les conclusions. La structure de l’étude est importante. À cet égard, la composition structurée et logique du questionnaire est cruciale.

Les principales méthodes de recherche quantitative sont : CAWI (Computer Assisted Web Interviewing), CATI (Computer Assisted Telephone Interviewing), CAPI (Computer Assisted Personal Interviewing), PAPI (Paper and Pencil Interviewing) et l’enquête neuro implicite. Les différentes méthodes ont chacune leurs points forts et leurs faiblesses en termes de nombre et d’ordre des questions dans le questionnaire, de longueur du questionnaire, de degré d’influence de l’enquêteur, de rapidité du travail sur le terrain et de coût.

La recherche qualitative consiste à identifier les pensées, les ressentis et les opinions. Cette approche est exploratoire par nature. Elle nécessite du temps et de la flexibilité. Elle implique un petit nombre de consommateurs sondés par un modérateur expérimenté, selon un guide de discussion préparé par des experts. L’interprétation des résultats se fait en analysant le contenu des conversations.

Les principales méthodes de recherche qualitative sont les groupes de discussion, les entretiens individuels/duos, les communautés en ligne et la recherche ethnographique.

Les pièges à éviter dans les études quantitatives et qualitatives sont :

  • les réponses socialement souhaitables ;
  • les réponses stratégiques (les personnes interrogées répondent à une question en pensant pouvoir elles-mêmes profiter de la réponse) ;
  • le manque d’introspection (les gens n’ont, en effet, souvent aucune idée de ce qui les motive vraiment) ;
  • la difficulté à toucher correctement le public cible.

Une fois la méthode choisie, il est tout aussi important de constituer un bon échantillon. Trois questions se posent, à cet égard :

  1. QUI peut fournir les informations nécessaires ? En bref, qui détient les informations ou prend la décision ?
  2. COMBIEN de consommateurs faut-il sonder dans le cadre de l’étude ? Il s’agit, en l’occurrence, de l’échantillon de recherche, exprimé par la lettre « n ».
  3. COMMENT allons-nous sélectionner les répondants ? L’échantillonnage peut être aléatoire ou pas. Pour les études quantitatives, cela implique des statistiques pertinentes.

Regardez la vidéo ici.