
Alors que 90% des marketers pensent qu'ils parviennent à éviter les stéréotypes de genre dans la publicité, près de la moitié des consommateurs estiment que c'est loin d'être le cas. Notamment au niveau de la manière dont les femmes sont représentées. C'est l'un des constats que l'on peut tirer de la dernière édition de l'étude AdReaction ("Getting Gender Right") de Kantar.
Selon l'institut de WPP, l’incapacité de l’industrie de la publicité à représenter et à cibler correctement les femmes impacte négativement l’efficacité des campagnes et génère une perte de valeur pour les marques qui souffrent de ce biais. Kantar estime en effet que la valeur moyenne des marques qui tiennent compte d'un bon équilibre des genres dans leur communication - ce qui est grosso le cas d'une marque sur trois en réalité - s'élève à $20,6 milliards contre $11,5 milliards pour celles dont les prises de paroles sont empreintes de machisme.
L’étude s’inscrit parfaitement dans le cadre de la charte « Unstereotype Communication » de l’UBA, publiée récemment.
Vous trouverez ci-joint l’étude Kantar internationale, assortie de chiffres pour le marché belge.